Oie blanche: n.f.; pl. Oies blanches. Var.: Grande Oie blanche. Syn.: Oie des neiges, Oie sauvage.
♦ 1. Nom usuel de l’Oie des neiges, attesté depuis le XVIIe siècle, reconnu comme terme technique par la Société zoologique de Québec (1977). ⇔ « Oiseaux des Païs Septentrionaux du Canada. Outardes. Oyes blanches.} telles qu’en Europe. » (Lahontan, Mémoires de l’Amérique septentrionale, 1705, p. 47). ⇔ « L’oie des neiges, dans la région, ça se dit à peu près pas. Au Québec, nous-autres, on va dire des oies blanches. Oie des neiges, c’est des chasseurs français qu’y nous sortent ça. » (French, Vocabulaire de la chasse à la sauvagine, 1997 – citant un témoin, p. 50).
♦ 2. Grande Oie blanche: sous-espèce la plus commune dans l’est du Canada, à laquelle on fait généralement référence quand on parle de l’Oie blanche / Oie des neiges. ⇔ « Vers la fin de l’hiver, il neige des oies. Pour notre plus grand plaisir. […] Familièrement appelées oies blanches, les oies des neiges arrivent par milliers dans les champs agricoles et aux abords du Saint-Laurent, de Baie-du-Febvre à Cap Tourmente et au-delà vers le bas-du-fleuve. » (Demers, Où observer les oies blanches ce printemps?, 2022).
⚜ Onom.: zec de l’Oie-Blanche-de-Montmagny (zone d’exploitation contrôlée); Rue de l’Oie-Blanche / des Oies-blanches, Chemin des Oies-Blanches (dans plusieurs villes du Québec); Oie blanche (bière de la microbrasserie Beaux-Prés); Au retour des oies blanches (pièce du dramaturge Marcel Dubé, 1969); L’Oie blanche (tableau du peintre Riopelle, ∼ 1990). ⇔ « ‹ Une volée d’oies blanches, c’est l’ordre dans le désordre ›, disait Jean-Paul Riopelle (1923-2002), l’un des peintres québécois les plus marquants du vingtième siècle, qui les a souvent représentées. Sa fascination pour leur passage migratoire a même laissé une trace dans la toponymie. » (Commission de toponymie, Les oies sauvages, 2023).
