Étourneau: n.m.; pl. étourneaux.
♦ 1. Nom usuel et générique de l’Étourneau sansonnet, utilisé dans le nom normalisé: ◊ Étourneau sansonnet, var. Étourneau sansonnet d’Europe. Utilisé dans les anciens noms composés: ◊ Étourneau commun, ◊ Étourneau vulgaire (LFVQ 2024). ⇔ « La fécondité venant s’ajouter à ces dons naturels on comprend que les 80 étourneaux importés à New York en 1890 se soient multipliés et répandus sur tout le continent nord-américain, rompant un peu partout l’harmonie […]. De fait, les étourneaux prospèrent admirablement sous nos climats. Ayant laissé leurs ennemis naturels en Europe ils ont la vie facile. » (Mélançon 1969, p. 118-119).
♦ 2. Nom vernaculaire attribué à des Ictéridés d’assez grande taille au plumage foncé: le Quiscale bronzé (Mélançon 1969), le Carouge à épaulettes (Comeau 1945, Mélançon 1940/1969), le Vacher à tête brune (Mélançon 1969). Au pl., nom attribué à l’ensemble des oiseaux noirs de cette famille. ⇔ « N’en déplaise à nos campagnards qui ont donné son nom [= étourneau] à presque tous les oiseaux de sa taille portant un manteau sombre, le seul étourneau vulgaire au Canada est cet immigré européen [= Étourneau sansonnet]. » (Mélançon 1969, p. 117). ♦ Nom utilisé dans les anciens noms composés des carouges: ◊ Étourneau à / aux ailes rouges: Carouge à épaulettes (Comeau 1945, Guide du jeune ornithologiste ~ 1975, Mélançon 1940/1969), ◊ Étourneau à tête jaune: Carouge à tête jaune (Comeau 1945).
♦ 3. Nom utilisé dans les anciens noms composés des sturnelles: ◊ Étourneau des prés: Sturnelle des prés. ⇔ « L’Étourneau des prés. Vulg. Grande alouette des prés. – Un peu rare. Niche. 19 avril 1900, 4 mai 1902. » (Comeau 1945, p. 367). ⇔ « On la [= l’Alouette cornue] distingue de l’Étourneau des prés aux rectrices blanches que porte ce dernier […]. » (Mélançon 1969, p. 49); ◊ Étourneau des prés américain, Étourneau des prés de l’Ouest: Sturnelle de l’Ouest (LFVQ 2024).
# carnaval des étourneaux: « [Les couples de Carouges à épaulettes] sont formés et le bord des eaux est plein d’animation et de chants. Cette période de joyeux abandon […] a été surnommée le carnaval des étourneaux. Elle dure le temps que mettent les herbes aquatiques à verdir et à pousser. » (Mélançon 1969, p. 246).